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Colombie - Du sud au centre - Juillet 2018

Etape 24 - Tatacoa - Torre et autres canyons

Samedi 7 juillet 2018. Nous poursuivons l'exploration du site de Cuzco***. A droite, impossible de passer à côté de cet éperon de grès rouge sur lequel se dresse la maigre silhouette d'un arbuste. La Torre***. Avec toujours ses strates géologique bien visibles à l'oeil nu. Un petit crochet s'impose pour la voir de plus près.

Marcher seul dans le désert nécessite une ou deux précautions de base à respecter : emporter suffisamment d'eau avec soi bien sûr, mais également regarder où on pose le pied. Dans cette partie du monde, les crotales sont nombreux à nicher entre les broussailles.

De retour sur le chemin de Cuzco. Ma quête à moi, c'est le monde sauvage. De l'or ? Pourquoi faire quand on a tant de choses plus riches à voir. Cette vue magique par exemple, prise entre deux pans du labyrinthe de Cuzco.

Toujours dans le labyrinthe. Fernando nous explique qu'il y a 50 millions d'années de ça, ce désert abritait une vaste forêt tropicale qui a fini par s'assécher.

Aujourd'hui, il est difficile d'imaginer qu'un vaste jardin exotique se tenait là. Au coeur de Cuzco, seuls quelques arbustes perchés au-dessus des falaises résistent encore à la sécheresse. Les ravines se multiplient. J'aimerais être géologues pour être capable de lire dans les strates gravées dans la roche. Nul doute qu'avec la proximité de tant de volcans, j'y lirais différentes traces d'éruptions.

Le chemin s'enfonce plus avant dans le dédale du labyrinthe. La roche forme comme des pics striés de veines taillées dans le grès. Vestiges de pluies passées.

Le chemin s'élève un peu. De là, on peu voir la forêt de roches rouge envahir l'horizon. Plus aucune végétation ne pousse là. Au-dessus, le ciel laiteux de nos débuts commence à s'épaissir.

A mesure qu'on s'approche des bords du plateau qui domine le désert, les formations rocheuses se multiplient, cheminées et éperons se succèdent. Le paysage idéal pour un western à l'ancienne.

Ce mélange de formes, de courbes, de pics et de veines me fascinent. Ici, la terre semble s'être pliée au gré des torsions de la géophysique, des pluies diluviennes qui ont créé ces rigoles et emporté des pans entiers de falaises, et des vents qui ont dispersé la roche aux quatre coins du désert.

Sur le flanc des canyons, la terre et la roche rouge se craquèle sous l'action de la sécheresse. Si l'on plantait ici une caméra fixe sur des milliers d'années, on verrait en accéléré le paysage disparaître sous nos yeux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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